Bonjour, Merci, Bonne journée !

Le street marketing ....

C'est tellement bien :) 

Nan, nan, je suis pas ironique, enfin presque pas ! c'est une activité humaine et très chaleureuse (dans l'idée), mais qui peut rapidement faire tomber les hôtesses dans une sorte de demi-dépression ...

Le traumatisme du fly ?

La déformation professionnelle qui te suit après pendant toute la semaine et où tu tends des papiers à n'importe qui en hurlant : 

"BONJOUUUR !!! MERRRCIIII !!! BONNE JOURNNEEEEEEEEE!!!

**kof kof kof** 

Nan, mais ce qui est bien en fait, c'est que quand t'es avec une super copine (FLOFLINE), ça passe carrément plus vite 

(c'est également le cas quand ton supérieur est pas fichu de savoir dans quel endroit il a envoyé les flyers et les autres trucs ... et que tu dois faire 5 allers-retours entre 3 endroits différents et que tu manques plus d'une heure de boulot ... non non, je n'ai pas vécu cela .... -_-')

Enfin bon, on a été souriante, gelées, polies, gelées, affamées, patientes et on a fini par faire notre plein d'heures et écouler pas mal de notre stock de base :) 

Les petits points négatifs, c'est que quand tu tombes pas sur des gens polis, souriants, qui sont intéressés et te posent des questions, bahh ... tu tombes sur vlà les peaux de vaches ! 

quand c'est pas des "ça m'intéresse pas" ou des "j'ai pas le temps", c'est juste un geste dédaigneux de la main qui t'envoie te faire foutre .... mais moi, en grande gentille je leur souhaite quand même une bonne journée et m'excuse du dérangement occasionné (par mon existence même dans cette rue et pendant ces trois secondes perdues... trois secondes ... ils auraient pu faire quoi ? un pas et demi de plus quand même !!)

Enfin bref, je me suis pas fais la masse de thunes, j'ai eu froid, mal aux pieds, faim, et j'ai failli me trancher les veines plusieurs fois avec le coupant du papier, mais c'était rigolo ! 

Petites anecdotes : 

-une madame qui m'a demandé si elle pouvait prendre tout mon stock de flyers dans mon sachet

-un monsieur qui a demandé si les sachets de flyers étaient à nous parce qu'il croyait que c'était ... une bombe!

-la maîtresse de maternelle de Flofline qui a dit que c'était triste qu'on en soit réduites à faire ce genre de boulot

-les vendeurs de matelas qui tchatchent toutes les clientes

-le vendeur de poiscaille qui se fout de notre gueule

-la super vendeuse qui a été engagée à la place de Flofline et que on dirait un mannequin, même quand elle balaye par terre des vieux mégos ...

-les pauses syndicales

-"eh ouech la miss, t'as pas un 06?" "Non, on est passé au 07! CONNARD !" 

-les petits vieux, ils voyagent avec la carte senior

-les toilettes dans les halles du beffroi sont plus payantes ! 

Le street marketing, 21cm sur 13.7, stylos et feutres sur papier, 24 septembre 2012

Enfin bref, on a vécu vlà plus pire que les aventures à Indiana Jones ! 

bisous les copains :)